Le Chef d’Etat brésilien a également confirmé que la COP30 aura lieu dans la ville de Belém, près de l’embouchure du fleuve Amazonie dans l’océan Atlantique, précisant que la confirmation reçue des Nations Unies est une « nouvelle extraordinaire » pour le pays.
« J’ai déjà participé à une COP en Égypte, à une autre à Copenhague et tout le monde parle de l’Amazonie, ils ne parlent que de l’Amazonie », mais sans jamais avoir été dans cette région, a déclaré le président dans une vidéo diffusée sur ses réseaux et dans laquelle il rend compte de la décision de l’ONU.
« Pourquoi pas organiser une COP en Amazonie, pour que tout le monde connaisse l’Amazonie et voie ce que sont les fleuves de l’Amazonie, les jungles de l’Amazonie et la faune de l’Amazonie », a ajouté Lula, qui s’exprimait dans la vidéo aux côtés du ministre des Affaires étrangères, Mauro Vieira, et du gouverneur de l’État amazonien du Pará, Helder Barbalho.
Le Brésil avait été choisi par les Nations unies comme hôte de la COP25 en 2019, mais l’ancien président, Jair Bolsonaro (droite), qui a accédé au pouvoir la même année, a refusé de prendre en charge l’organisation de l’événement, qui s’est finalement tenue en Espagne.
Pendant les quatre années où il était au pouvoir, Bolsonaro a promu des politiques de développement en Amazonie et a été accusé de réduire les prérogatives des organismes de protection de l’environnement. Lula a inversé cette tendance et recommencé à renforcer ces prérogatives depuis son entrée en fonction en janvier dernier.
Le leader progressiste a aussi repris les programmes de protection de l’Amazonie et de lutte contre la crise climatique qui existaient avant l’arrivée au pouvoir de Bolsonaro, renforçant le ministère de l’Environnement et créant pour la première fois un ministère dédié aux peuples autochtones.