« Le B-21 a l’air imposant », a souligné le secrétaire à la Défense Lloyd Austin dans une usine de Northrop Grumman Corp. à Palmdale, en Californie, lors d’une cérémonie organisée pour dévoiler le nouvel avion.
L’appareil aura une portée et une furtivité inégalées, de sorte que « même les systèmes de défense aérienne les plus sophistiqués auront du mal à détecter un B-21 dans le ciel », a ajouté le responsable américain.
Le B-21 est le successeur des bombardiers B-2 vieillissants construits par Northrop dans les années 1980.
Le nouvel avion est conçu pour transporter à la fois des munitions nucléaires et conventionnelles à longue portée.
Le bombardier, qui devrait être déployé d’ici le milieu de la décennie, est conçu pour être piloté par un pilote ou à distance.
L’Air Force a indiqué que le premier vol aura lieu l’année prochaine.
Un montant total d’au moins 203 milliards de dollars est nécessaire pour développer, acheter et exploiter 100 bombardiers B-21 sur 30 ans, selon les estimations de l’Air Force.
Les chiffres, calculés en dollars de l’exercice 2019, comprennent 25,1 milliards de dollars pour le développement, 64 milliards de dollars pour la production et 114 milliards de dollars sur 30 ans pour le maintien et l’exploitation d’une flotte de 100 bombardiers.
Le prix d’achat moyen du B-21 par avion est resté inférieur à son objectif de 550 millions de dollars, mesuré en dollars de l’exercice 2010.
Si l’on tient compte de l’inflation, l’équivalent est d’environ 692 millions de dollars en dollars de l’exercice 2022, a déclaré le major Joshua Benedetti, porte-parole de l’armée de l’air, dans un communiqué.